38 KM – Le récit touchant d’un cheminement père-fils.

Je vais être franche avec vous, je suis une grande chochotte et j’ai toujours peur en ouvrant un livre de Senécal.Voilà c’est dit ! Je ne sais jamais qu’est ce que je vais lire, quelle horreur je vais lire, même si son récit n’a que 47 pages. Ce que je peux dire à propos de sa nouvelle intitulée 38 kilomètres — le récit touchant d’un cheminement père-fils, est que le sous-titre résume parfaitement l’œuvre. Je n’avais encore jamais lu Senécal de cette façon. C’est un peu comme si je découvrais un nouvel auteur, et il ne m’a pas du tout déçu. 

Un long chemin tumultueux
Après avoir fait tout ce qu’il pensait pour faire une bonne transition dans ce déménagement, le narrateur se rend compte que, pour son fils, ce déménagement est inadmissible. Après avoir écouté un reportage sur les rites de passage, le narrateur se dit que ça pourrait être une bonne idée de faire vivre quelque chose de semblable à son fils pour faciliter la transition. Voir ce déménagement non pas comme une perte, mais comme une évolution.

On retrouve donc un narrateur, que l’on croit deviner être l’auteur, alors qu’il pour le rite de passage de son fils Nathan. Leur mission : parcourir à pied, les 38 kilomètres qui séparent leur maison actuelle de Mont Saint-Hilaire jusqu’à leur nouvelle maison à Montréal.

Mais je vais te dire comment je vois ça : c’est pas à moi qu’il faut que tu penses, mais à toi. Si t’abandonnes, c’est pas aujourd’hui que tu vas le regretter, ni demain, mais lundi matin à l’école, quand tes chums vont te demander comment ça s’est passé. Et dans six mois, dans un an, j’ai l’impression que tu seras encore plus déçu. Mais si tu te rends jusqu’au bout, tu vas être bien fier de raconter ça à tes amis. Et surtout à tes propres enfants dans vingt ou trente ans.

 

Un long chemin touchant
Du Senécal comme je ne l’avais jamais lu avant. Un récit touchant où l’on participe à l’évolution d’un garçon qui passe de l’enfance vers l’adolescence. Au fur et à mesure que les pages tournent, nous sommes touchés de voir le chemin que ce jeune garçon accomplit. J’aurais pris beaucoup plus que 47 pages tellement je trouvais le récit touchant. Nous suivons son cheminement au rythme des kilomètres et on a vraiment l’impression d’évoluer en même temps que lui.

Il faut lire 38 kilomètres, pour le lien touchant d’un père et son fils et pour le cheminement de ce dernier.

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