Marie-Hélène Francoeur-Malouin
Criminologue de formation, Marie-Hélène est une véritable fervente de lecture. Comme elle travaille avec la clientèle judiciarisée, elle affectionne particulièrement les romans policiers, ayant une légère (ok, une pas pire) déformation professionnelle et un petit côté Colombo. Pour elle, la lecture représente un moment d’évasion, surtout dans les périodes difficiles et anxiogènes de son quotidien.
Sa passion pour les enquêtes l’a mené à s’exiler à Val-d’Or pendant près d’un an pour y travailler au sein de la Commission d’enquête sur les relations entre les autochtones et certains services publics. C’est alors qu’elle a pu se rendre dans plusieurs communautés autochtones pour y rencontrer des témoins. Pour Marie-Hélène, le constat est clair à l’effet que nous connaissons très peu de choses au sujet les peuples autochtones et leurs cultures. Même si la lecture occupait une place importante dans sa vie, elle reconnait qu’elle ignorait pratiquement tout de la littérature autochtone. Elle a alors décidé de s’initier à ce nouvel univers avec le livre On nous appelait les sauvages de Dominique Rankin. Elle est frappée par la puissance des propos et la force du récit. Aujourd’hui davantage informée et sensibilisée face à leur réalité, sa bibliothèque se remplie progressivement d’auteurs Inuit et des Premières Nations.
Pour Marie-Hélène, tous profiteraient grandement à découvrir les auteurs Autochtones. Leurs écrits se veulent touchants, éducatifs, drôles et surtout, pleins de résilience.
Même s’il s’agit pour elle d’une première expérience en tant que critique littéraire, cette criminologue amante de lecture est déterminée à faire connaitre à tous la richesse culturelle des Premières Nations et des Inuits, un pan qu’elle juge méconnu de la littérature contemporaine.
Myriam St-Denis Lisée
La première fois que Myriam a assisté à un lancement de livre, elle craignait de recevoir ledit bouquin sur le crâne au moment où il serait lancé. Depuis, elle a appris à maîtriser les codes sociaux propres aux événements littéraires. Elle ne craint plus les blessures cérébrales, même si elle se retrouve parfois complètement sonnée par la puissance d’un livre.
Elle affectionne particulièrement la littérature québécoise et est une lectrice omnivore : elle consomme de tout (romans, essais, poésie, littérature jeunesse, recueils de nouvelles, pièces de théâtre, romans graphiques, etc).Elle croit qu’il reste beaucoup de chemin à faire pour décloisonner la lecture et en faire une activité accessible et intéressante pour l’ensemble de la population. Elle salue les initiatives visant à faire éclater les genres littéraires, à diversifier les histoires et les personnages, à désacraliser la lecture.
Elle espère qu’un jour il sera aussi banal de parler lecture que d’échanger sur les séries télévisées, de commenter les saisons sportives ou de chialer sur la météo.Pour lire tous les articles de Myriam, c’est par ici!