J’ai d’abord connu l’œuvre Naomi Fontaine en lisant Manikanetish : Petite Marguerite publiée aux éditions Mémoire d’encrier. Ç’a été un coup de foudre ! Je suis complètement tombée en amour avec l’écriture de cette autrice. Il y a quelque chose dans ses mots d’inexplicable, mais ils te font sentir bien et remets en question le monde qui t’entoure.

Shuni, c’est l’histoire d’un peuple. Ce sont des mots qui ont résonné en moi et qui m’ont permis d’avoir un autre regard.

Tout ce que tu dois savoir Julie
Shuni est une longue lettre que Naomi Fontaine écrit à son amie d’enfance Julie. Une jeune Québécoise venue dans la communauté de l’autrice pour aider les Innus. Une lettre qui raconte le passé avec l’histoire d’un peuple, le moment présent avec son fils Petit ours et l’espoir du futur.

On m’a demandé quel était le plus beau mot de la langue française. Le voici.
Liberté.
C’est un mot qui n’existe pourtant pas dans ma langue. La liberté est un concept intrinsèque à tout ce qui existe dans notre vision du monde. Nous sommes issus d’un espace sans clôtures, sans frontières.

C’est une lettre qui permet d’apprendre, de comprendre et d’écouter l’autre. Une lettre sans jugements, seulement des faits. Une initiation à un vrai dialogue.

Tout ce que je voudrais faire
Shuni c’est surtout de l’espoir pour moi. Une lumière qui vient apparaître dans le froid de l’hiver. C’est aussi de grandes réalisations. Je me rends compte que nous ne connaissons pas, en tant que peuple, la langue et les traditions innues. Et qui mériterait grandement à être connu ! Une longue lettre touchante qui ouvre les yeux et qui donne le goût d’agir !

Je voudrais dire à Naomi Fontaine : Tshinashkumitin
Il faut lire Shuni pour s’ouvrir à l’autre et pour son aspect incroyablement humain.