Quel univers incroyable! J’ai d’abord connu l’écriture d’Hugo Meunier avec son premier roman Le patron. Un livre qui ne se décrit tout simplement pas, de part son unicité. J’étais complètement tombée sous le charme de cette écriture qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais lu auparavant et avec des twits, disons, particulières. C’était donc avec bonheur que je me suis lancée dans la lecture de son second roman qui nous apporte complètement ailleurs! J’ai adoré ce contraste, un véritable choc!

La vengeresse
À l’occasion du conventum qui célèbre les 20 ans de la fin du secondaire, Olivia retourne dans sa ville natale pour y retrouver ses vieux amis et faire face à de douloureux souvenirs.

Olivia (mieux connu dans son village sous le nom d’Étienne) revient d’un voyage initiatique pour faire face aux bourreaux de son école secondaire. On voyage au fil de notre lecture entre le présent et les événements qui poussent Olivia à réaliser son plan de vengeance.

La ville n’a pas vraiment changé. Enfin oui, quand même. La rue principale est aussi prévisible, malgré quelques intentions de renouvellement. Le restaurant Le Patio est devenu un Dic Ann’s, le club Vidéogie (avec l’arcade Mortal Kombat) un magasin de vapotage, et la vieille caisse populaire (avec service au volant) un Burger King.
L’image du progrès.

Le récit d’une vengeance avec les hits des années 90 en trame sonore, que demander de plus?

Une vengeance qui a bon goût
Ce n’est pas une surprise pour personne car on sait que ce récit va finir mal d’un côté ou d’un autre. On se laisse rapidement porter par l’histoire et les ellipses temporelles ne sont pas du tout gênantes. Au contraire, elles permettent de reprendre notre souffle.

Il faut lire Olivia Vendetta d’Hugo Meunier pour son émotion, son rythme et la nostalgie des années 90.