Depuis ma jeunesse, j’ai une fascination pour les légendes et particulièrement pour nos légendes québécoises. Notre folklore m’attire beaucoup. Heureusement, j’ai pu compter sur l’autrice Martine Latulippe qui nous a donné la série Julie et les légendes publiée chez Québec Amérique ; une jeune fille qui découvre une légende et qui revit cette dernière à travers ses proches. Depuis quelques temps, l’écrivaine travaille avec Auzou sur une collection pour les plus jeunes qui s’intitule Les grands classiques où on retrouve entre autre Alexis le trotteur et Les érables rouges. L’album qui fera l’objet de ma critique porte sur la malédiction du rocher Percé.
Une histoire de fiançailles et de pirates
Il y a dans cette légende, tout pour plaire au public : de l’amour et des pirates. Martine Latulippe nous fait voyager des Côtes de la Normandie jusqu’à celles du Québec alors que Blanche décide de rejoindre son fiancé en Nouvelle-France. Malheureusement, le bateau qui transportait Blanche se fait attaquer et elle devient prisonnière de méchants pirates.
Une histoire à donner des petits frissons
Je l’avoue, je suis une grande chochotte. Il en faut peu pour me faire peur. Surtout lorsqu’il s’agit d’une histoire de fantôme. Heureusement, l’écrivaine sait très bien adapter les légendes pour les rendre accessible au grand public !
Et je ne peux passer sous silence, les incroyables illustrations de Fabrice Boulanger. Je suis complètement fan de ses illustrations. Elles apportent au récit quelque chose de vivant. Des images super colorées qui plairont autant au plus jeune qu’au plus vieux.

Il faut lire La malédiction du rocher Percé pour la merveilleuse adaptation de la légende qui convient à un jeune public et pour les incroyables illustrations.