Les écrivements- On va s’oublier ensemble…

J’ai découvert Matthieu Simard lors d’un séjour en Italie. C’est une bonne amie qui m’avait recommandé La tendresse attendra comme lecture de voyage en me disant que j’allais A-DO-RER. Et il faut croire que cette amie me connaît à merveille puisque je suis tombée en amour avec l’écriture de cet auteur! Après avoir terminé ma lecture, j’avais peur d’avoir lu sa meilleure œuvre et d’être déçue par ses autres titres… Je peux dire maintenant que Matthieu Simard ne m’a jamais déçue. Que ce soit avec Une fille pas trop poussiéreuseIci, ailleurs et surtout avec Les écrivements, il a toujours su venir chercher en moi les bonnes émotions. J’ai littéralement dévoré chacun de ses romans.

 

Retour dans ses souvenirs

C’est, à première vue, l’histoire de Jeanne et de Suzor, de leur amour et de leur séparation. Bien vite, on se rend compte que c’est beaucoup plus que ça : des histoires d’amitiés et  des histoires de fratries. Après quarante années à oublier leurs vingt-cinq ans de vie commune, Jeanne devra partir sur les traces de Suzor, l’homme qui l’a aimée, l’homme qui l’a blessée.

  Au printemps 1959, à l’aéroport de St-Hubert, j’ai pris la main glacée de Suzor sur la piste d’atterrissage. Il était ma seule famille, j’étais sa seule famille, ce n’est qu’ensemble que nous pourrions survivre. 

Grâce à l’aide de Fourmi, une jeune adolescente en quête de sens et d’identité, Jeanne ouvrira un tiroir de son cerveau qu’elle a trop longtemps laissé fermer et entamera un voyage pour retrouver une partie d’elle-même, une partie de son histoire. 

 

Mes écrivements

Matthieu Simard a un don pour me faire vivre des émotions. C’est un roman qui m’a bercée dans la tendresse, dans la tristesse, dans l’amour. Je ne pensais pas qu’un homme dans la quarantaine réussirait si bien à se glisser dans la peau d’une femme d’âge mûr. Il crée des personnages touchants en quête identitaire. On se rend compte, avec cette lecture, qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et évoluer. Et surtout, comme le dit l’auteur, on ne choisit pas ses souvenirs. 

Il faut lire ce roman pour sa douceur, sa tendresse et ses personnages. 

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