Je sais, je sais… Ça m’a pris du temps à arriver en ville, mais je n’ai découvert que récemment l’univers de Marie-Renée Lavoie et de Diane. Un univers doux et rafraichissant ou le renouveau n’est pas aussi effrayant que ce que l’on croit. Arrivée récemment en Estrie, j’ai décidé de m’attaquer à cette courte nouvelle qui, par le titre, m’inspirait beaucoup. Une belle nouvelle, courte et efficace où le bonheur respire et où le vin a l’air délicieux.
C’est le temps des vacances
Les derniers mois ont été longs pour Diane et rien de tel pour se recharger les batteries qu’un petit séjour au chalet de sa vieille amie Mado. Ne part pas esprit tranquille qui le veut, elles auront une petite surprise en arrivant sur les lieux.
C’est comme ça que, trois semaines plus tard, le coffre et l’habitacle chargés à bloc de tout le nécessaire à la survie dans un shack minimaliste enfoncé dans les profondeurs de la forêt sauvage, nous débarquions toutes les trois devant… un chalet abondamment fenestré, lové dans un cocon de lumière raccordé au lac par une allée de pierres bordée d’hémérocalles en feu.
C’est le temps de profiter
Une nouvelle éclair remplie de quiproquos et de vin, qui fait sourire à coup sûr. Une nouvelle centrée sur le personnage de Madeleine qui est à la fois drôle et touchante. Elle nous divertit certes, mais nous permet aussi de réfléchir au vieillissement et comment sont traités les ainés dans notre société. Un texte qui se lit aussi bien dans un hamac que sur le bord d’un lac!
Il faut lire Diane n’est pas sortie du bois, pour décrocher le temps d’un moment et profiter des doux personnages humains de Marie-Renée Lavoie.