J’aime beaucoup Valérie Boivin, autant l’autrice que l’illustratrice. J’apprécie découvrir ses scènes du quotidien et ses angoisses, qui ressemblent souvent aux miennes. C’est donc avec grand plaisir que j’ai acheté, en août dernier, Pleurer dans les petits pains à hot-dog (je dois dire que le titre m’a aussi bien intrigué), un roman graphique qui porte sur le désir de sortir du confort d’un travail alimentaire pour vivre davantage de son rêve.
Pleurer, pleurer… ce n’est pas une raison pour se faire mal!
Valérie est graphiste pour une entreprise de signets et autres accessoires funéraires. Après plus de 19 ans à cet endroit, elle voit défiler les collègues, espérant qu’un jour elle ait, elle aussi, le courage de donner sa démission pour se concentrer davantage sur sa carrière d’illustratrice en pleine croissance.
C’est sûr que je finis à la rue. Je veux dire… Personne voudra me réengager. Je suis pas pire en graphisme, mais c’est pas la mer à boire. La seconde où je vais quitter ma job, c’est clair que je saurai plus dessiner. J’aurai plus d’idées. Je saurai même plus comment tenir un crayon dans ma main.
Pleurer pour mieux se relever
Je trouve que c’était la meilleure façon de finir 2025. Les illustrations et l’histoire en général donnent, à mon avis, de l’espoir. Trouver le courage de faire quelque chose auquel on réfléchit depuis trop longtemps, et que ce soit payant en fin de compte, malgré un petit pépin à la fin, me donne le courage de commencer 2026 avec plein de bonnes volontés. Comme quoi il faut parfois verser quelques larmes dans des petits pains à hot-dog pour accomplir une volonté profonde.
Il faut lire Pleurer dans les petits pains à hot-dog pour ses dessins, ses scènes parfois trop familières du quotidien et pour plonger encore une fois dans l’univers de Valérie Boivin.